Référencement web et Black hat : 4 pratiques interdites
Yumea • 4 décembre 2017
Quand on veut être visible sur Internet, on pense forcément au référencement naturel. Encore faut-il connaître les bonnes pratiques et, surtout, les pratiques à éviter pour ne pas se faire bannir de Google !
Que veut dire Black hat en référencement web ?
Littéralement “ Chapeau noir
”, le terme fait référence aux westerns où les “méchants” portaient un chapeau noir et les “gentils” un blanc (white hat). Le black hat en référencement désigne donc toute pratique web jugée mauvaise ou malhonnête
. Des pratiques qui peuvent pousser votre visibilité sur Internet – sinon personne ne serait tenté de les appliquer – mais qui peuvent surtout faire blacklister votre site quand Google les repérera.
Ces pratiques vont à l’encontre des règles Google
. Les risques : que votre site ait des points de pénalité (et donc une visibilité moindre), voire qu’il soit supprimé des résultats de recherches. Et aucune marque ne veut ça pour son site.
Même si Google liste clairement les pratiques interdites en référencement, tout le monde ne connaît pas ou n’a le temps de les lire. Peut-être même que vous avez recours à certaines de ces pratiques sans savoir qu’il s’agit de black hat.
Cet article vise à faire connaître ou à rappeler 4 de ces pratiques qui peuvent vous tenter mais qui peuvent vous faire perdre plus que ce que vous avez à y gagner
.
1. Le bourrage de mots-clés dans un texte
Avant, Google modulait ses résultats selon le nombre de récurrence d’une expression-clé donnée sur le site en question. Concrètement, pour schématiser, si je plaçais 20 fois l’expression “maison d’édition Lyon” dans ma page, j’apparaissais dans les premiers résultats quand quelqu’un cherchait sur Google “maison d’édition Lyon”. Peu importait de faire un texte cohérent ou lisible, tant que j’y plaçais le plus de fois possible mon expression-clé.
Mais ça, c’était avant. Pour éviter aux internautes des pages illisibles qui ne servaient qu’à inclure le plus de fois possible telle ou telle expression-clé (même si le contenu n’était pas pertinent), la mise à jour Google Panda de 2011
est venu tout changer.
Aujourd’hui, on utilise toujours des expressions-clés, mais Google estime que la densité de ces expressions doit être de 2 à 4%
sur une page donnée. Au-delà, c’est considéré comme du black hat, du bourrage de mots-clés sans logique, non pertinent pour l’utilisateur. En bref, le type de contenu dont Google ne veut pas et qu’il pénalise donc quand il le repère.
2. Le bourrage de mots-clés dans les métadonnées
Tout comme le bourrage de mots-clés dans vos contenus est inutile, voire dangereux pour votre référencement, le bourrage de mots-clés dans vos métadonnées est tout autant à proscrire.
La description d’une page web
est ce qui s’affiche dans les pages de résultats Google. Elle se fait automatiquement si vous n’y pensez pas mais sera alors bien peu attractive, reprenant simplement les premiers mots de votre page et coupant les phrases si elles dépassent les 160 caractères.
Pour votre référencement et pour mieux inciter l’internaute à cliquer sur votre résultat, remplir cette description et les métadonnées qui vont avec est important
. Mais ne faire que répéter vos mots-clés pour apparaître en meilleure position sera contre-productif
.
3. Payer ou vendre des liens
Le linking
(la mise en place de liens qui mènent à votre site) est une part importante dans le référencement. Plus les sites qui renvoient sur le votre sont nombreux, plus Google considérera votre contenu pertinent (d’autant plus si les sites concernés ont un bon positionnement). Les algorithmes réagissent comme des humains sur cet aspect : un site dont beaucoup d’autres parlent doit être un site pertinent, sinon personne n’en parlerait.
La tentation est donc grande de payer pour que des sites placent un lien vers le vôtre ou, en sens inverse, de “vendre” des liens.
Mais ces liens ne sont pas organiques, naturels, et ne garantissent aucune cohérence. Au contraire. Le site d’une maison d’édition qui renvoie sur le site d’un coiffeur n’aurait pas de sens, les internautes n’y auraient pas d’intérêt et cela donnerait des liens de mauvaise qualité.
Et il se trouve que les liens non pertinents
, de sources de toute évidence douteuses, ont un impact négatif
sur le référencement d’un site. Avoir des liens est une bonne chose, sauf quand ils viennent de sources non pertinentes. Pensez-y quand vous travaillerez cet aspect de votre référencement.
4. Le spam en commentaires
Pour rester dans le domaine des liens d’autres sites vers le vôtre, vous pouvez être tenté de laisser un commentaire dans les blogs, sites, forums et réseaux sociaux divers pour y inclure un lien vers votre site.
C’est de nos jours inutile : Google a ajouté en 2005 l’attribut “No follow”
qui permet au propriétaire d’un site/blog/forum/etc. d’exclure du référencement les liens qu’on pourrait mettre dans ses commentaires. Concrètement, un lien qui possède l’attribut “No follow” est ignoré par Google
. Ledit lien pourrait ne pas exister, cela reviendrait au même.
Malgré tout, vous pouvez être tenté de spammer les commentaires de plusieurs sites. Si Google ne le prend pas en compte, au moins, cela fera du trafic, vous dites-vous. Mais cela revient clairement à une pratique interdite par Google – ni Google, ni les utilisateurs humains n’aiment le spam. Si l’algorithme remarque cette pratique, là encore, vous pouvez y perdre plus que ce que vous espérez y gagner.
Nous espérons que la liste de ces 4 pratiques à éviter vous sera utile, vous évitera d’y avoir recours ou vous permettra d’arrêter avant d’être pris sur le fait par Google !
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