5 astuces pour réussir votre mise en page sur InDesign

Cet article s’adresse aux graphistes qui utilisent InDesign pour faire leurs mises en pages.Avoir un gros document cohérent tout du long, ou plusieurs documents respectant la même charte graphique peut être difficile et chronophage. Nous allons lister dans cet article quelques astuces et bonnes pratiques à utiliser pour vous faciliter la tâche.

Les meilleurs designs, les plus intemporels ou les plus pointus sont souvent d’une simplicité déconcertante. N’ayez pas peur de faire simple seulement pour faire original. D’abord,  compliqué et original sont deux choses différentes,  et puis la lisibilité et l’efficacité de vos documents risquent d’en prendre un coup.

Quand une charte graphique existante ne vous est pas imposée, créez-en une simple. Prendre le temps en amont pour faire ce travail vous fera gagner beaucoup de temps par la suite et  facilitera vos décisions  sur de nombreux détails. Cette petite charte peut se composer des éléments suivants :

Parmi les outils les plus utiles d’InDesign, on trouve les  gabarits  et les  styles  (de paragraphes, de caractères, de blocs etc…). Ces outils se révèleront des plus utiles notamment pour les documents complexes, avec de nombreuses pages. Créez un ou des gabarits de mise en page selon vos besoins, et utilisez-le(s) sur toutes vos pages : vous verrez que vous  gagnerez un temps fou  à ne pas avoir à remettre en page les éléments récurrents, et vous  éviterez de nombreux oublis et erreurs.

Créez quelques styles de paragraphe, de caractère et éventuellement de blocs pour  ne plus vous poser de questions  quant à la mise en forme de votre texte.

Là encore le but est de  travailler en amont,  de passer un peu de temps en préparation, temps que vous rentabiliserez très rapidement au moment de la mise en page proprement dite.

Pour les gabarits, un par rubrique peut être utile, mais si votre document est assez simple vous pouvez vous contenter d’un gabarit général pour tout le document.

Pour les styles de paragraphes / caractères, voici ceux que je crée généralement (selon les documents, on peut avoir besoin de beaucoup moins ou de plus de styles) :

Pour que vos documents “respirent”, restent lisibles sans décourager le lecteur, en conservant une hiérarchie visible des informations,  limitez le nombre d’éléments sur une page,  et utilisez l’espace blanc à bon escient. Il ne sert à rien de vouloir à tout prix remplir la page d’informations. Mieux vaut avoir 2 pages claires et lisibles qu’une seule page trop remplie, où on ne distingue plus rien et dont on ne sait pas par quel bout commencer.

Concrètement, cela se traduit de la façon suivante :

Pour chaque document terminé, pensez à faire un assemblage, pour avoir un dossier comprenant tous les liens et uniquement les liens utilisés, ainsi que toutes les polices et uniquement les polices utilisées. Quand vous transmettrez votre travail à d’autres graphistes ou à l’imprimeur, ou quand vous reviendrez sur ce document bien plus tard il sera  beaucoup plus facile à modifier / réutiliser.

Prenez le temps de préparer votre fichier à l’avance, soyez rigoureux et organisé pendant la création, et pensez aux futurs utilisateurs quand vous terminez le document.  Gardez toujours en tête l’utilisateur du document et facilitez-lui la vie :  ne surchargez pas la présentation, restez cohérent pour créer des habitudes de lecture, créez un sens de lecture dans votre présentation et utilisez l’espace blanc pour créer de la “respiration” dans vos documents.

J’espère que ces quelques conseils et astuces vous seront utiles si vous ne les appliquez pas déjà. Cet article n’est pas un cours exhaustif de mise en page et ne doit pas vous enfermer, conservez votre créativité tout en appliquant ces conseils et vous obtiendrez de superbes documents qui plairont à tous les coups !