Les marketplaces se multiplient de plus en plus et deviennent de véritables incontournables. Par exemple, Airbnb, Uber ou encore Blablacar ne sont plus à présenter.
Cette nouvelle économie du partage a grandi de façon faramineuse ces 5 dernières années. Les plateformes peer-to-peer ont ainsi généré 4 milliard d’euros d’après un rapport de 2016 effectué par PwC.
L’assurance devient ainsi un sujet important pour les marketplaces peer-to-peer qui devront très vite la prendre en considération pour bénéficier d’une confiance accrue des utilisateurs.
Tour d’horizon sur l’assurance et l’économie du partage, un domaine où les règles sont encore en cours de création.
Les scénarios catastrophes ne sont pas sans précédents dans l’économie du partage. Pour une plateforme plus restreinte, tout incident et la perte de confiance qu’il engendrerait serait difficile à rattraper.
Il y a déjà eu des cas très médiatisés de propriétaires retrouvant leur maison sens dessus dessous après avoir utilisé Airbnb ou encore des conducteurs Uber ayant une mauvaise conduite. Dans ce contexte, beaucoup d’utilisateurs potentiels émettent des réserves et inquiétudes
au sujet de la sécurité dans l’économie du partage.
Une étude de PwC en 2015 montrait ainsi que, parmi les individus ayant testé l’économie du partage aux USA, 57% disaient être “intrigué par les sociétés de l’économie du partage mais préoccupé aussi à ce sujet”.
Au Royaume-Uni, 75%
des utilisateurs d’économie du partage trouvent important d’avoir une certaine assurance
quand ils utilisent de tels services.
Sans surprise, le créateur d’une société de covoiturage cité par le rapport de la PwC explique que la mise en place d’une assurance est “le plus gros challenge” de l’économie du partage.
En général, les individus ne comprennent pas les risques qu’il y a sur une plateforme communautaire. Les utilisateurs sont souvent sous-assurés , ou même pas assurés du tout. Les polices d’assurance standards ne correspondent généralement pas à des pratiques de partage occasionnelles. De plus, les marketplaces de l’économie du partage luttent pour obtenir une assurance pour eux et leurs utilisateurs car ils n’ont pas “d’intérêt d’assurance”. C’est-à-dire, par exemple, qu’ils ne détiennent pas d’inventaire qui peut être assuré.
Aux débuts des économies du partage, des assurances adéquates n’existaient pas. Les plateformes reposaient seulement sur la confiance entre utilisateurs.
Tandis que la confiance reste cruciale, l’économie du partage a apporté une nouvelle panoplie de risques qui requièrent des solutions d’assurance nouvelles et innovantes.
Certaines enseignes du partage offrent ainsi des garanties ou un contrat d’assurance. Le gouffre dans ce domaine est pourtant toujours d’actualité.
Les utilisateurs ont peu de protections contractuelles et, de façon générale, dépendent surtout de la bonne volonté de la plateforme. Les devoirs d’une plateforme en terme de protection des utilisateurs sont peu définis
.
En tant qu’entrepreneur, il faut donc penser avant tout à ses responsabilités et risques
. Il faut réfléchir de façon créative aux solutions les plus appropriées pour soi et pour les utilisateurs finaux. Être proactif et proposer un contrat d’assurance est crucial pour sa réputation et peut ouvrir la voie à de nouveaux revenus.
Généralement, le marché de l’assurance évolue par rapport à la demande et se fait sur-mesure (assurance sur les smartphones, “smart contract” ou “contrat intelligent”, etc.). Et les entrepreneurs bénéficient de ces innovations.
Le nombre de sociétés offrant une assurance est croissant dans l’économie du partage. Par exemple, la société d’assurance de voiture Admiral en fait une de ses priorités et développe son portfolio en la matière.
Ce contexte dynamique ouvre aussi la voie à des start-up disruptives comme Safeshare, Slice ou encore Trov. Debbie Wosskow, qui préside à Sharing Economy UK, croit que “penser aux assurances des startups de demain apportera la prochaine vague d’innovations technologiques”.
Avec les assurances traditionnelles, on sait ce que l’on assure, qui en bénéficiera et pourquoi. Ainsi, les profils et types de contrat sont récurrents sur le long terme. Mais cela ne tient plus quand l’on parle de l’économie du partage, où les individus agissent comme des micro entrepreneurs, et alternent entre un usage personnel et un usage commercial. Ainsi, les assurances dans le contexte d’une économie du partage requiert un contrat d’assurance quasiment unique, au cas par cas.
Les sociétés du partage se réveillent aussi face aux risques et apprennent à les atténuer. Par exemple, un incident en 2011, nommé le Ransackgate, a marqué Airbnb. En effet, une femme utilisant Airbnb pour louer son appartement a retrouvé ce dernier vandalisé à son retour. Les invités ont ainsi brûlé plusieurs possessions matérielles, volé son certificat de naissance, ses numéros de sécurité sociale et ses cartes de crédit qui étaient dans un coffre-fort. Cet événement amena Airbnb a créé sa Garantie Hôte (jusqu’à 800 000€ maintenant), gratuite, dans un grand nombre de pays.
Ces mauvaises expériences d’Aribnb et d’autres plateformes sont des exemples de risques prévisibles et connus
. Toutefois, le spectre des risques de l’économie du partage est bien plus vaste.
Ainsi, on ne peut qu’imaginer les possibles problèmes avec des sociétés comme Care.com (un service qui propose une garde d’enfants et de personnes âgées) ou Drizly (un site de vente d’alcools en ligne).
La garde d’enfants soulève un grand nombre de possibles problèmes, allant de la vérification des antécédents aux allergies de l’enfant. Dans la même idée, Drizly peut être utilisé par des mineurs qui n’auraient qu’à se servir d’un smartphone vérifié comme appartenant à un adulte pour arriver à leurs fins.
Ce type de responsabilités est réel pour de nombreux entrepreneurs, et le marché de l’assurance n’a pas encore apporté de solution. L’approche par défaut des assureurs est d’amasser avec tout des données ; plus elles seront nombreuses, mieux ce sera. Shelby Clark, de peers.org, explique son expérience au lancement de RelayRides :“Quand on essayait de lancer la société, une compagnie d’assurance nous a dit : “Nous voulons vraiment écrire cette police d’assurance, mais nous avons besoin de plus de données à ce sujet. Revenez après 6 mois d’utilisation et nous serons heureux d’y jeter un oeil” […] Comment sommes-nous censé amasser des données si on ne peut pas se lancer sans assurance ?”
Dans une industrie qui a été très lente à offrir des protections adéquates, la seule réelle option pour les startups est de se lancer et d’espérer que tout se passera au mieux, dans l’attente d’avoir suffisamment de données pour qu’une solution d’assurance adaptée voit le jour.
Les utilisateurs sont plus connectés que jamais, via des terminaux multiples. Et près de 80% des clients d’assurance veulent une assurance personnalisée . D’un côté, les utilisateurs n’aiment pas le processus de paiement en ligne, qu’ils jugent trop complexe, et attendent un service plus simple. D’un autre côté, une part grandissante des utilisateurs est né après l’an 2000. Cette génération n’est pas intéressée par les polices d’assurance générales qui peuvent couvrir des risques non réalistes pour eux. Ils veulent des produits d’assurance proposant une base modulable , qui leur permettraient de n’assurer que les risques qu’ils courent vraiment .
Ainsi est venu le terme d’ Insurtech
, pour Assurance
(Insurance en anglais) et Technologie
. L’insurtech peut donc être défini par le résultat d’une vaste utilisation de la technologie dans le secteur des assurances. Ce qui mène à l’avènement de produits et services nouveaux et innovants.
L’insurtech est souvent considéré comme une partie de la Fintech
(= Services financiers et technologies
). En effet, les deux concepts partagent les mêmes idées de transformation et d’esprit de collaboration.
Les startups disruptives ont abattu certaines des barrières d’entrée en se concentrant sur l’expérience utilisateur, une zone avec laquelle le secteur des assurances lutte, traditionnellement.
Insurtech utilise la technologie pour récolter un grand nombre de données sur les utilisateurs sans passer par des intermédiaires. Comme l’Autorité de bonne conduite financière du Royaume-Uni (Financial Conduct Authority, FCA) l’explique, la technologie représente une opportunité majeure “pour transformer la façon dont les utilisateurs traitent avec les assurances, permettant aux sociétés de développer de nouveaux produits, de réduire les processus de paiement en ligne et d’optimiser les ventes.” Cela permet aussi aux assureurs de mettre un prix sur les risques de façon plus précise.
Le livre blanc “L’assurance 2.0 : Assurer l’économie du partage et Partager l’économie de l’assurance”, conçu pour la société américain Casualty Actuarial Society, conclut ainsi :“Nous croyons que cette tendance communautaire continuera et atteindra son paroxysme par une véritable assurance peer-to-peer, ou un partage des risques entre individus, avec des réglementations constamment mis à jour et des assureurs qui s’adapteront ou qui disparaîtront.”
Dans le domaine des startups, l’ insurtech
est actuellement l’un des secteurs les plus dynamiques
et passionnants. Selon l’étude de KPMG, l’insurtech a attiré 2.5 million de dollars
en capital risque en 2015, une hausse considérable par rapport aux 4 années précédentes. Selon l’entreprise Gartner, 64% des assureurs du Top 25 mondial ont déjà investi dans une startup d’insurtech.
En outre, environ 72% des assureurs planifient, ou ont déjà établi, de nouveaux partenariats pour mettre à profit les opportunités de l’économie du partage.
L’écosystème de l’insurtech comprend plusieurs types d’intervenants :
La législation sur beaucoup d’activités du partage est ambiguë
. Des problèmes persistent quant aux impôts
, la conformité réglementaire
et la relation contractuelle
entre les consommateurs, utilisateurs, et les plateformes qui facilitent leurs échanges.
Par conséquent, il est difficile de savoir quel intervenant est responsable et requiert donc une protection appropriée. Cela est d’autant plus complexifié par les défis juridictionnels : les plateformes sont généralement basées dans un pays unique mais leurs services aux consommateurs et fournisseurs sont dispersés sur plusieurs pays. Il y a un manque d’harmonisation entre les juridictions et cadres réglementaires. Ce qui rend la conformité avec la loi coûteuse et chronophage, et restreint la croissance du marché malgré une demande bien présente.
Beaucoup d’assureurs n’ont pas les capacités géographiques pour couvrir ces risques transfrontaliers. Ces plateformes engendrent des problématiques au niveau des polices d’assurance responsabilité commerciale qui peuvent ainsi ne pas être appropriés pour couvrir les risques associés à l’utilisation desdites plateformes. D’où la volonté de réaliser des polices d’assurance pour chaque utilisateur
dans chaque juridiction.
En conséquent, les assureurs traditionnels ont généralement peu envie d’affronter le coût et la complexité nécessaires pour fournir des solutions d’assurance appropriées à des plateformes de partage.
Toutefois, l’industrie de l’assurance a un réel avantage pour relever ces défis. D’un point de vue strictement technique, beaucoup d’activités collaboratives sont simples à assurer dans le sens où l’industrie assure ces types de risques depuis plusieurs années. Le plus grand défi réside dans le développement de modèles de distribution digitaux efficaces et appropriés pour une économie collaborative.
Comme expliqué, le paysage du marché de l’assurance pour les plateformes peer-to-peer apporte de nouveaux défis qui demandent de penser différemment
. C’est un paysage fort d’opportunités qui peut permettre des innovations de la part des entrepreneurs et une valeur ajoutée certaine du point de vue utilisateurs.
Il y a, à ce sujet, quelques considérations à garder en tête :
Aux USA, les régulateurs ont été plus proactifs que l’industrie de l’assurance, et que les régulateurs européens, dans la prise en charge des problématiques d’assurance de l’économie du partage. Dave Jones, Commissaire aux assurances de Californie, s’est activement assuré que l’industrie de l’économie du partage prenne des responsabilités appropriées. Le marché de l’assurance a ainsi répondu avec des produits pertinents.
En septembre 2013, la CPUC (California Public Utilities Commission), a érigé une nouvelle loi nommant les sociétés de covoiturage des “Transportation Network Compagnies (TNC, traduisible par “Sociétés de réseaux de transports”). Cette loi demande à tout conducteur de Californie d’avoir une assurance responsabilité civile commerciale offrant 1 million de dollars de couverture.
Toutefois, à ce moment-ci, il n’était indiqué nulle part quand la couverture personnelle devait être remplacée par une couverture commerciale. Cette ambiguïté est devenue apparente le 31 décembre 2013, lorsqu’un conducteur Uber, Muzaffer, a tué Sophia Liu, 6 ans, à San Francisco. Le conducteur ne transportait aucun passager, ni ne répondait à la demande d’un passager, mais l’application Uber était bien active dans son véhicule. Uber et l’assureur du conducteur ont nié toute responsabilité. La CPUC a été mandaté pour trouver une solution d’assurance. Ce qui a mené à 3 périodes :
Depuis juillet 2015, la loi oblige les compagnies de covoiturage de ce type à fournir une couverture durant la période 1, pour couvrir des cas comme celui de Sophia Liu. En janvier 2015, le Commissaire a approuvé une nouvelle loi au sujet des avenants à cette assurance. Ainsi, les conducteurs UberX, dont les véhicules sont assurés par Metromile, sont couverts de la même façon en période 1.
Du côté de la réglementation du partage d’habitations, une loi est passée en octobre 2014 à San Francisco. S’appliquant dès février 2015, elle légalise la location de sa propriété pour moins de 90 jours. Cette loi impose que les plateformes de partage d’habitation collectent des taxes hôtelières au nom des hôtes et apporte une assurance responsabilité couvrant au moins 500k de dollars.
De même, les législateurs de New York sont revenus sur les possibles zones d’ombre mises en avant par la Garantie Hôte Airbnb lancée en 2012. Cette garantie fournit une couverture limitée à 1 million de dollars, mais ne couvre que les dégâts délibérément perpétrés par un hôte. De plus, elle est appliquée en cas d’excès de toute première police d’assurance, et seulement après avoir observé et échoué à réparer les dommages de l’hôte. Il faut aussi que les dégâts soient rapportés dans les 14 jours.
En novembre 2014, Airbnb a annoncé l’introduction d’une Assurance Hôte, effective depuis le 15 janvier 2015. Cette assurance fournit automatiquement une couverture responsable de 1 million de dollars pour les hôtes aux USA, pour tout excès par rapport à leur première police d’assurance.
En juin 2016, la Commission Européenne a publié “Un agenda européen pour l’économie collaborative”. Publication qui soutient fortement le secteur de l’économie du partage.
Il est intéressant de noter que la Commission différencie 2 types
de plateformes. D’une part, les plateformes digitales aux activités principalement “techniques, automatiques et passives
”. D’autre part, les sociétés comme Uber et Airbnb, qui offre des services
d’hébergement mais aussi des fonctions
de notation, de paiement, d’assurance ou de vérification d’identité.
Dans de tels cas, la Commission affirme que la responsabilité des plateformes digitales devraient être plus importante
. En revanche, il n’y a pas eu de recommandations ou indications sur la façon dont chaque pays devrait réguler ce secteur.
Dans ce contexte, l’Union Européen pourrait manquer d’outils adaptés et légaux pour protéger les utilisateurs. Les réglementations quant à la protection des consommateurs ne s’appliquent qu’aux relations BtoC, et non pas peer-to-peer. Pour aider à réaliser un environnement sûr pour les utilisateurs, l’association de consommateur BEUC affirme que “les plateformes ont besoin d’avoir une assurance en place, ou de fournir des polices d’assurance adéquates si nécessaire”. La Commission surveillera l’évolution de ce secteur naissant, collectera des données statistiques et indicateurs, et soutiendra l’échange des meilleures pratiques. L’UE n’écarte pas la possibilité d’apporter de nouvelles propositions législatives si des lacunes réglementaires subsistent.
L’insurtech fait toujours face à une ambiguïté légale . Particulièrement lorsque l’on prend en considération les nouveaux entrants sur le marché qui se trouvent en disruption avec une secteur hautement réglementé. Les efforts de l’UE pour réglementer les marchés financiers a toutefois ouvert la porte à de nouvelles opportunités. L’insurtech doit prendre en compte de nombreuses régulations, principalement reliées aux problèmes en ligne comme la protection des données et la protection des consommateurs en ligne. Déterminer la nature concrète du mandataire (compagnie d’assurance, courtier d’assurance, marketplace, agrégateur, etc.), a un intérêt particulier pour l’insurtech étant donné son impact évident sur le système de régulation applicable.
Ce paysage ambigüe pourrait bien changer. Gabriel Bernadrino, à la présidence de l’EIOPA (Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles), a dit lors d’une conférence récente :“Le changement qui vient de l’ère digitale est différent : […] il n’est pas incrémental mais disruptif. La chaîne de valeur de l’assurance entière sera impactée […] les big data et télématiques, les comparateurs web et les outils de conseils automatisés impacteront l’interface des consommateurs. La somme croissante de données personnelles disponibles et le pouvoir des analyses de données changera inévitablement les modèles d’assurance […]”
Dès 2017, EIOPA organisera une série de table-rondes pour comprendre les défis de l’insurtech. EIOPA mettra les discussions lors de ces table-rondes à contribution pour essayer de développer un système de réglementation en Europe qui permettra de “promouvoir les plus hauts standards de protection des consommateurs sans brider l’innovation pour autant”.
En 2014, le BIS (Département des affaires, de l’innovation et des compétences) du Royaume-Uni a commandé un rapport novateur sur l’économie du partage, nommé “Débloquer l’économie du partage : un compte-rendu indépendant”. Le rapport déclare que “l’assurance est cruciale pour que l’économie du partage fonctionne pour tous”. Cela a encouragé les États membres et la Commission à étudier la coopération de l’UE avec l’industrie de l’assurance pour s’assurer que les fournisseurs de services collaboratifs aient accès à une assurance, et pour clarifier la question de la responsabilité .
Le rapport ajoute qu’en matière d’assurance, les businesses de l’économie du partage représentent un marché en eux-mêmes. Autrement dit, qu’ils devraient regrouper leurs ressources pour créer un organisme commercial pour négocier leur couverture. Tandis que les plateformes collaboratives sont intéressées par l’idée de proposer des produits d’assurance faits sur mesure, leur engagement auprès d’assureurs ou de courtiers reste rare. C’est pourquoi le gouvernement du Royaume-Uni a approché la BIBA (British Insurance Brokers’ Association) pour trouver des courtiers qui pourraient concevoir des solutions nouvelles. Leur site web liste à présent les courtiers de BIBA qui ont proposé des produits spécifiques à l’économie du partage.
Autre développement novateur, l’organisme commercial Sharing Economy UK a été établi en 2015. Le premier label de qualité, nommé le “ TrustSeal ” a été lancé un an plus tard. Il a été créé pour améliorer la confiance des consommateurs envers les plateformes collaboratives. Ce label sera attribué aux sociétés qui répondent à 8 critères spécifiques, parmi lesquels la fourniture d’assurance et de garanties aux utilisateurs.
Debbie Wosskow, fondatrice de Sharing Economy UK, a déclaré :“L’assurance joue un rôle fondamental dans l’économie du partage dans le sens où elle permet aux consommateurs de se sentir en sécurité et protégés lorsqu’ils utilisent des services relativement nouveaux. En travaillant avec BIBA, nous avons pris des mesures significatives pour nous assurer que le secteur collabore avec les sociétés du partage de tout type, et nous continuerons sur cette lancée.”
Pour conclure, la confiance est un pilier fondamental de l’économie du partage. Et il apparaît évident que cette confiance doit être renforcé par des niveaux d’assurances supplémentaires. En effet, pour beaucoup, l’assurance représente la prochaine limite de l’économie du partage. Cet aspect sera primordial pour atteindre plus grand nombre d’utilisateurs, réticents mais potentiels, qui croient encore que le partage en peer-to-peer comprend trop de risques .
L’économie du partage et l’assurance créent des opportunités pour l’industrie de l’assurance et les entrepreneurs. Un écosystème enthousiasmant d’assureurs traditionnels, de sociétés de technologie et de startups d’insurtech a émergé, prêt à fournir des solutions novatrices sur le marché.
Les entrepreneurs doivent penser à leurs risques et responsabilités et proposer les solutions les plus adaptées à leurs utilisateurs. Ils ont une opportunité pour obtenir un avantage compétitif, améliorer leur réputation et générer de nouvelles sources de revenus.
Dans le même temps, l’industrie de l’assurance progresse
vers une approche sur mesure et à la demande
, ce qui peut être une parfaite opportunité pour les entrepreneurs.
Tandis que l’ambiguïté et la complexité prévalent sur la réglementation, les régulateurs en Amérique ont été davantage proactifs que l’UE en termes de couvertures adaptées à l’économie du partage.
Mais une chose est certaine : ce type d’économie est un marché florissant
et continuera à s’étendre
dans les années à venir. Trouver des contrats d’assurance adaptés est primordial pour les entrepreneurs et startups d’aujourd’hui et de demain.
(Source : Markedplace Academy )
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